MANTRA
OM ou AUM
SON – SYLLABE ORIGINELLE
MANTRA YOGA
Om (ou AUM) est la syllabe sacrée de l’hindouisme, fusion des lettres du sanskrit A, U et M.
Om n’est pas un mot, mais plutôt une intonation, qui, comme la musique, dépasse les barrières d’âges, de races, de cultures et même d’espèces.
Définition Mantra – L’ORIGINE DU SON
Un Maître du Son enseignait :
« Cela vient de ce que tous les êtres et toutes les choses sont des assemblages momentanés d’atomes qui dansent et qui produisent des sons par leurs mouvements. »
Quand change la rapidité vibratoire, change aussi le son.
Chaque atome vibre constamment et le son émis crée à tout instant des Formes compactes ou subtiles (plus ou moins denses constituées à partir des 4 éléments – feu, terre, air, eau – auxquels s’ajoute le 5ème l’éther/Akasha, support du son, de la vie…).
Tout comme il existe des sons créateurs/harmoniques, il en est de destructeurs. Celui qui est capable d’émettre les uns ou les autres peut, à son gré, créer ou détruire, puis selon la « Loi d’Enchaînement des Causes et des Effets » récolter ce qu’il a semé…
Les ondes sonores se groupent en formations géométriques déterminées correspondant à la qualité, à l’intensité et au rythme du son.
L’ensemble des énergies concentrées dans l’être humain s’exprime selon ses aptitudes à la réflexion et sa possibilité d’expression dans des équivalences vocales qui, unissant la faculté intérieure (pensée) et la faculté d’extériorisation (sons articulés) produisent la parole, par laquelle l’être humain se distingue des formes vivantes inférieures.
Expérimenter correctement le OM en apprend plus que toutes les dissertations…
S’asseoir en Padmasana ou simplement en tailleur, yeux clos,
émettre bouche ouverte, puis lèvres closes, le Son OM
le sentir vibrer en soi, comme si le corps était un Temple, une Cathédrale…
se fondre dans la sonorité,
devenir le OM lui-même,
NE PLUS ÊTRE que le SON qui dans l’Illimité… devient
SILENCE
Vivre le OM, induit le calme mental mais implique, pour « continuer le voyage », de changer de posture.
En effet, le contrôle de la position assise requiert l’attention du mental, si fine soit-elle.
On ne peut s’abandonner complètement qu’avec Shavasana/à plat dos.
C’est donc en SHAVASANA, posture de relaxation profonde,
que l’on va avec PRANAYAMA
véritable interface entre la matière visible/ et le mental invisible
prendre conscience du plan énergétique de l’être,
tout en laissant les Respirations s’amenuiser spontanément,
pour avec PRATHYAHARA le retrait des sens, accéder aux trois phases de la Méditation/SAMYAMA
I – DHARANA, par ex. attention posée simplement sur la respiration
II – DHYANA, stabilité excluant toute pensée autre que celle ici de la respiration,
Conscience absolue libre de toute interférence
III – SAMADHI, fusion totale avec l’objet de la méditation…
Résorption dans la Lumière, l’Illimité, au-delà de la Forme, du Son…
la LIBÉRATION
Inutile de se perdre en considérations concernant le OM, les multiples Japa… qui ne sont que jeux du mental, donc pertes de temps.
Expérimentez patiemment, vivez le OM, puis glissant au long des trois phases de la Méditation
observez en vous les réalisations inhérentes à ces pratiques…
Merci de nous avoir lu, ZemYoga.